Jeune, je parcourais les bois avec la famille, à la recherche de délicieux champignons. Curieux de nature, en grandissant, j’ai appris à les reconnaître et identifier les bois et stations forestières favorables aux différentes espèces.
Contrairement, à beaucoup de personnes, la pluie me mets en joie car sans pluie pas de champignons !
Quel plaisir de récolter de beaux paniers de Champignons mais quelle satisfaction également de découvrir de nouveaux champignons. La diversité fongique est énorme et la passion dévorante. C'est cette dernière qui m'a naturellement amené à la truffe après une étape Morilles à l'adolescence...
Si je ne suis pas à la truffe avec mon chien, je suis dans les bois avec mon panier. Le printemps, ce sont les morilles et morillons qui font tourner la tête. En l'absence de ces derniers, on se rabat sur les mousserons de la Saint Georges, l'ail des ours, l'aspérule odorante et l'aspergette.
L'été, ce sont les lumineuses Girolles qui jaunissent les sols forestiers. Viennent dans la foulée, si les pluies sont abondantes, l'opulent cèpe ; en fait les cèpes et bolets, celui d'été, celui de Bordeaux, le Tète Noire etc... )
Ces derniers, peuvent jouer les prolongations à l'automne ... accompagnant les lactaires délicieux pour ne citer qu'eux, mais ce sont les trompettes de la Mort qui ferment le bal.
Lorsque les récoltes sont abondantes, il est utile de faire sécher les champignons (morilles, verpes de Bohème, girolles, cèpes, et trompettes de la Mort).